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Oncle Broc’ : le brocanteur nomade
La brocante est une affaire qui touche tout le monde. À un moment ou un autre de notre vie, on se rend sur une foire à la brocante, chez un antiquaire ou un commissaire-priseur.
L’ambiance des marchés aux puces avec ses guinguettes, ses stands animés est unique et invite à la fête et à la détente. Il y a quelque chose de rassurant à se balader au milieu de vieilleries, à chiner entre les emplacements des vendeurs. C’est un peu comme retrouver un héritage. Ces vieux objets tirés de nos greniers nous lient les uns aux autres parce qu’ils témoignent d’un passé commun. Tous nos grands-pères et toutes nous grands-mères les utilisaient à la campagne comme à la ville.
Chineur ou marchand de brocante
Même les enfants, amateurs de troc, se mettent un jour ou l’autre à revendre leurs vieux jouets. Ils installent leurs peluches délavées ou des jeux vidéo qu’ils connaissent par cœur sur un tapis face aux passants. Les vide-greniers et les braderies sont les lieux idéaux pour eux. L’Oncle Broc aime observer les enfants en pleine négociation les dimanches de foires au milieu de leur bric-à-brac.
Un jour, chacun peut être amené à fréquenter le salon d’une vente aux enchères que ce soit pour faire une estimation ou pour jouir du spectacle d’une vente.
Qui n’a pas déambulé entre les étales d’un marché aux puces, flâné lors d’une braderie ou d’une foire avec l’espoir secret d’y dénicher un trésor pour redécorer sa maison ? Les chineurs, jeunes ou vieux sont souvent initiés ou inspirés par des émissions de télévision ou des magazines spécialisés. Chacun cherche à faire des bonnes affaires parmi les antiquités exposées. Ne dit-on pas qu’une bonne affaire doit faire le bonheur de l’acheteur et du vendeur ?
Les collectionneurs sont les héros des antiquaires et des brocanteurs. Attendus sur les stands au moment du grand déballage, dès l’aube. Ils sont identifiés au premier coup d’œil et d’un côté comme de l’autre, l’espoir d’une belle découverte et d’une riche rencontre est palpable. Le deal se fait parfois à la buvette devant un bon verre de vin.
L’information est-elle toujours accessible ?
L’information sur la qualité, le prix, l’âge ou l’usage d’un objet est facilement accessible. En plus des revues dédiées, il y a internet, bien entendu.
Toutefois, il reste beaucoup de questions quant à l’histoire elle-même de l’objet. On saura dater la pièce, estimer son prix, définir sa matière. Mais comment pourra-t-on connaître son histoire ? Qui pourra nous dire si le vieil Alfred l’avait utilisée ? Peut-être avait-il dû la réparer ? Peut-être même qu’il a cherché à s’en séparer pour mettre du beurre dans les épinards ? Il y a plein d’anecdotes à deviner à écrire et à imaginer concernant les objets de nos ancêtres.
Une passion au service des curieux
L’Oncle Broc se livre à ce petit jeu. Bien qu’il ne soit pas commissaire-priseur, il étudie l’histoire et l’histoire de l’art depuis bien des années déjà, et il fait de sa passion sa nouvelle activité. Désormais, il propose ses services à celles et ceux qui se questionnent sur l’origine d’un objet, d’un outil voire d’un vêtement ancien.
Si vous l’invitez, il viendra peut-être en side-car ou en camping-car pour faire votre connaissance. Puis il établira une liste des perles rares ou des bibelots dont vous souhaitez connaître l’histoire et la valeur. Que ce soit des objets sortis du grenier, du dressing ou d’un carton oublié, chaque pièce est un trésor ou une perle rare pour son propriétaire. Ensuite, vous définirez ensemble de quelle manière les vendre. Cette rencontre fera l’objet d’une vidéo diffusée sur les réseaux de l’Oncle Broc.